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Les institutions sportives s’opposent à la Russie

Depuis le 24 février et la guerre russo-ukrainienne, les institutions sportives multiplient les sanctions à l’égard des fédérations russes, sont-elles justifiées ?

Une véritable levée de bouclier. Alors que les condamnations à l’égard de la Russie pleuvent dans tous les domaines, celui de sport n’échappe pas à la règle. L’UEFA et la FIFA (football), le CIO (Jeux Olympiques), la FIS et l’IBU (sports d’hiver) … Il serait impossible de lister toutes les sanctions tant elles sont nombreuses. 

 

Un mouvement de contestation unanime

 

Ce qu’il faut retenir de ces déclarations sont que, dans l’immense majorité des cas, les événements sportifs organisés en Russie sont annulés. On peut prendre pour exemple le Grand Prix de Sotchi en Formule 1, les mondiaux juniors de natation à Kazan ou encore le Mondial 2022 de volley-ball. Ces décisions font suite à un mouvement de contestation unanime de la part de la communauté sportive internationale.

 

Toutefois, certaines institutions ont décidé d’agir plus sévèrement encore. C’est notamment le cas dans le milieu footballistique. La FIFA et l’UEFA ont ainsi exclu les équipes russes de toutes compétitions internationales. Ainsi, les clubs russes comme le Spartak Moscou, engagé en Europa League, sont directement éliminés. La décision qui a fait le plus parler est, sans aucun doute, l’exclusion de la Russie de la Coupe du Monde 2022 au Qatar. Un joli pied de nez quand on sait que la nation de Poutine est la dernière organisatrice de l’évènement. 

 

Pour l’instant, seules les institutions tennistiques (ATP et WTA) n’ont pas fait de déclarations sur le sujet. Un silence qui interroge, d’autant que la fédération ukrainienne a demandé à ce que les joueurs russes soient suspendus et que la WTA avait volé, l’année dernière, au secours de la chinoise Peng Shuai. 

La FIFA et l'UEFA ont exclu les clubs et équipes russes de leurs compétitions, cf yoursocialists.com